syndrome de l'imposteur

Publié le 1 décembre 2025 à 12:04

Quand on est pris du syndrome de l’imposteur, on a tendance à faire plusieurs formations, suivre toujours des cours pour aller vers plus de raffinement, de connaissance et de savoir-faire. On pense qu’on n’est jamais vraiment accompli ou réalisé avant d’avoir atteint un certain objectif ou un certain statut social ou un degré de maîtrise extrême. On va toujours et encore aller vers plus de savoir pour faire encore mieux. Et malgré tous les efforts, le sentiment du devoir accompli n’arrive jamais.

 

C’est parce qu’en vérité, nous ne sommes réellement pas à notre place sur terre dans ce monde. Nous vivons une simulation dans un monde antihumain où l’intelligence artificielle fera les choses toujours mieux que l’humain. Alors, s’installe facilement le syndrome de l’imposteur qui engendre le syndrome de l’impuissance qui devient une réalité vécue silencieusement pour une majorité d’entre nous.

 

La vérité est qu’on peut s’extirper facilement du syndrome de l’imposteur et de l’impuissance en accueillant ce qui EST ici et maintenant. En sachant que c’est normal de se sentir à bout de ressource dans un monde qui n’en a plus! Parce que nous vivons la fin des temps, la fin d’un monde fini, la fin d’un monde tel qu’on l’a connu. Cela fait en sorte que l’abondance n’est plus dans la réussite sociale ni dans un savoir-faire extraordinaire ni dans l’accumulation de plusieurs savoir-faire ni même dans une certaine richesse matérielle ou mondaine. Le sentiment du devoir accompli et de réalisation de soi qui mène à l’abondance se retrouve maintenant dans l’acceptation totale et complète de soi et dans le lâcher-prise sur le résultat, quoi qu’on fasse. Au fond, c’est de taire l’égo qui doit être informé d’une réalité nouvelle qu’il ignore encore. Le travail avec IKIGAI devient intéressant à ce niveau.

 

C’est que notre vie sur la terre est l’expérience de la planète-prison. Que l’on ait choisi ou pas de venir sur la terre faire cette expérience n’est pas important. Savoir ce qu’ont été nos vies sur la terre durant l’enfermement n’est pas important non plus. Ce n’est pas important non plus de savoir ce qui a créé le syndrome de l’imposteur ou le sentiment d’impuissance durant cette vie ou une autre. Ce n’est même pas important non plus de « régler » ni de faire quoi que ce soit pour empêcher de ressentir tous les états d’être inconfortables.

 

Ce qui est important est d’absorber ces états d’être sachant que ce sont des programmes exacerbés par la fin des temps. L’important est de s’accepter et de s’aimer tel que l’on est malgré l’inconfort émotionnel, quel qu’il soit. Se souvenir de l’essence même de qui nous sommes en essence; souverain, libre et divin et que la divinité est créatrice de toute chose. Quand on comprend ça, il n’y a vraiment plus grand-chose qui peut déranger l’esprit.

 

Parce que le temps de ce qui n’est pas choisi est terminé et c’est à nous de mettre fin à l’adversité, quelle que soit sa forme : syndrome de l’imposteur, sentiment d’impuissance, ennui, l’attente, accablement, tristesse, manque d’énergie, confusion, etc, ect… Pas en s’activant dans le « faire »  ou en cherchant mais en vibrant qui l’on « EST » ici et maintenant. C'est d'être en présence quoi que l'on puisse vivre. Parce que notre responsabilité aujourd’hui est justement de récupérer son territoire intérieur pour plus de paix, d’harmonie, de cohérence dépouillé du syndrome de l’imposteur ou de l’impuissance qui empêche la réalisation. Parce que dans le champ réel, tout est déjà réalisé! Il n’y a rien à faire ni rien à chercher, car tout est déjà là, en soi! On y accède seulement par la présence de ce qui EST. Et c’est là que le syndrome de l’imposteur et tous les autres syndromes inconfortables s’évaporent et que prend fin le monde tel qu’on l’a connu.   

 

 

Bonne semaine!

Josée

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